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Cet article participe à l’évènement « Mes meilleurs conseils pour me libérer du syndrome de l’imposteur », organisé par le blog Ma médiation animale, que j’ai apprécié notamment pour son article Exercice de respiration avec les animaux. Vous pourrez y découvrir aussi d’autres articles en lien avec la zoothérapie !

Avez-vous déjà souffert du syndrome de l’imposteur ?

Syndrome de l'imposteur
Photo: Shutterspeed by Pexels


Celui-ci se caractérise par le fait de se sentir illégitime dans nos actions ou entreprises (privées ou professionnelles), même si elles rencontrent du succès.

C’est un sentiment hautement invalidant !

Dans certains cas, il peut même bloquer entièrement certaines initiatives, dès le départ ! Il empêche les personnes d’initier ou poursuivre ce qu’elles entreprennent, car elles n’arrivent pas à comprendre et à gérer ce sentiment.
Dans d’autres cas, s’il n’est pas rédhibitoire dès le début, il peut toutefois devenir toxique sur le long terme.

En effet, le syndrome de l’imposteur peut engendrer de l’anxiété, un sentiment de honte et de culpabilité, et une perte d’estime de soi. Il est donc important d’en identifier les tenants et les aboutissants pour pouvoir espérer s’en défaire.

Dans cet article, nous ferons le tour de certains éléments susceptibles d’engendrer le syndrome de l’imposteur. Nous verrons comment il est possible de s’en libérer pour pouvoir exploiter librement son plein potentiel.

Syndrome de l’imposteur : un manque de confiance en soi ?

Parfois, si le sentiment d’imposture vient pointer le bout de son nez, c’est qu’on ne se considère pas « digne » ou « légitime » de faire ce que l’on fait. Cela est directement en lien avec la vision que l’on entretient de soi-même, et avec les capacités que l’on s’attribue.

Clémence B. exerce des soins énergétiques en suivant un protocole issu du Reiki. Toutefois, elle ne parvient pas à élaborer un tarif pour ses séances et s’enlise dans le système de « participation libre ». Elle déplore une trop faible contribution financière des personnes recevant ses soins, qu’elle juge difficile à corréler avec les retours élogieux qu’elle reçoit.

Elle sait que pour atteindre l’équilibre qu’elle souhaite, il lui faut établir des tarifs fixes. Cependant, impossible pour elle d’établir un tarif « traditionnel », car elle n’arrive pas à s’en sentir légitime. Quelque chose bloque. Malgré le constat de résultats très positifs chez les personnes venant la consulter, cela ne suffit pas à la rassurer quant à la validité de sa pratique.
Clémence B. manque de confiance en elle. Si on lui demande si cette même pratique exercée par un(e) autre équivaudrait au tarif qu’elle souhaite fixer, elle répond « oui » sans hésiter. Alors, le problème rejoint sa propre perception d’elle-même.
Ce manque de confiance vient-il du fait que Clémence B. manque de preuves concrètes lui prouvant l’efficacité de sa méthode? Elle a pourtant de très bons retours.
Est-ce que cela vient d’un perfectionnisme envahissant, qui lui fait penser que ce qu’elle fait n’est jamais assez bien?
Ce syndrome provient-il d’un jugement extérieur sur sa pratique ou sa personne, qui plus est de la part d’une personne qui lui est chère ?

Est-ce qu’elle se sent indigne de sa profession ?

Qu’est-ce qui à l’intérieur d’elle-même l’empêche de s’aligner sur les tarifs qu’elle souhaite fixer?


Des pensées limitantes dues à l’éducation ou à la culture ?

Si la confiance en soi n’est pas la cause à sonder, il est intéressant de sonder du côté des pensées limitantes qui auraient pu émerger lors de l’éducation et de l’enfance.

Par exemple: un jour, vous réalisez que votre entreprise fonctionne tellement bien que vous pouvez en retirer une grande quantité d’argent. Toutefois, vous avez entendu toute votre enfance que « l’argent c’est le mal ». Inconsciemment, il se peut alors que cela bloque votre ascension. Si vos parents pensent et vous ont transmis que l’argent est responsable de tous les maux du monde, il se peut que vous vous auto-sabotiez lorsque le moment sera venu de gagner de l’argent. Ainsi, vous ne collerez pas à cette image de « grand méchant riche ». Vos pensées limitantes vous dicteront: « mieux vaut être pauvre et intègre que riche et immoral ».

Peut-être ne partagez-vous pas la vision de vos parents ou de votre entourage à propos de l’argent. Néanmoins, vous serait-il facile d’assumer une telle différence de perception, et de la vivre pleinement sans peur du jugement?

Un syndrome de l’imposteur du à un conditionnement sociétal ?

Dans certains cas, le fait d’arriver trop facilement à faire fleurir une entreprise ou un projet peut générer un énorme sentiment d’illégitimité et de culpabilité. Pire, vous faites une activité qui fonctionne, ET qui vous passionne !

Toutefois, vous avez vu toute votre vie vos parents travailler très dur et faire de nombreux sacrifices pour arriver tout juste à joindre les deux bouts. Ils ne faisaient pas non plus un travail qui les passionnait, mais il leur permettait de payer les factures.

Photo:  Nicola Barts by Pexels

De votre côté, tout vous sourit et les choses fleurissent sans efforts. Ce contraste de schéma peut générer un sentiment d’incohérence, qui peut faire penser que ce qui se passe n’est pas normal. Vous en venez même peut-être à remettre votre place en question! Après tout, « ce n’est pas comme ça que c’est sensé fonctionner »! Loin des schémas que vous avez pu observer, votre parcours ne semble répondre à aucune logique, et vous avez du mal à réaliser que ça soit possible sans qu’il n’y ait une erreur quelque part.

Cette dissociation entre ce que vous avez toujours entendu (« trimer pour réussir, c’est ça la vraie vie!« ), et ce que vous expérimentez concrètement dans votre vie, peut créer un gros sentiment de malaise ou d’incompréhension. Peut-être pensez-vous même ne pas le mériter ?


« C’est trop beau pour être vrai »

Cette pensée limitante peut elle aussi générer le syndrome de l’imposteur

En conclusion, trouver la cause sous-jacente au syndrome de l’imposteur nous aidera à nous en libérer peu à peu.


Pour parvenir à l’identifier, il est primordial de creuser ses angoisses, inquiétudes, et pensées dominantes.
Que ce soit l’aide d’un(e) professionnel(le) en psychologie, d’un coach, d’une discussion à cœur ouvert entre ami(e), il est tout à fait possible de trouver les réponses désirées!
La méditation, seul(e), ou accompagné(e) via des méditations guidées, permet aussi d’expérimenter des moments d’introspection riches de sens !

Ensuite, il n’y a plus qu’à libérer son véritable potentiel pour prendre son envol en toute quiétude !

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