Les bols tibétains sont une véritable merveille tant par leur beauté que par leur mystérieux procédé de fabrication. L’état de bien-être dans lequel nous plonge la vibration du bol en fait un atout incontournable en méditation et en sonothérapie. Les fréquences sonores qu’il est capable d’émettre entrent en résonance avec toutes les cellules de notre corps. Elles permettent ainsi une harmonisation puissante du corps et de l’esprit, et induisent un puissant lâcher prise et une détente absolue.
L’origine des bols tibétains
Cela fait des millénaires que la pratique ancestrale du bol se transmet de génération en génération. Il est difficile de dater précisément l’apparition des premiers bols. Toutefois, il est possible d’attester de l’existence de bols tibétains dans les régions himalayennes il y a déjà plusieurs milliers d’années de cela. Une autre théorie évoque la possibilité que les premiers bols de l’histoire ne viennent finalement ni du Népal, ni du Tibet, ni du Bhoutan. Selon elle, les bols auraient été conçus par des chamanes mongols. Peuple de tradition nomade, c’est lui qui aurait alors implanté en Himalaya la pratique du bol, et y aurait transmis son savoir sur les bienfaits des bols chantants.
C’est dans les années 60 que les bols tibétains se font connaitre en Occident, grâce à la culture hippie en partie, qui répand peu à peu cette pratique. Dans les années 80, les vertus thérapeutiques des vibrations émises par les bols se confirment, et commencent à susciter l’intérêt les scientifiques qui en font alors l’objet d’études, notamment en Europe.
Fabrication des bols tibétains
Il existe différents bols dont les matériaux varient grandement. Certains sont composés d’un seul métal (le cuivre généralement) mais la majorité est issu de d’alliage de plusieurs métaux. Certains bols vont même jusqu’à contenir 12 métaux différents! Le plus réputé est le bol tibétain issu de l’alliage de 7 métaux (fer, argent, or, cuivre, étain, mercure, et plomb).
Loin des bols venus de Chine et façonnés froidement par des machines, les bols de traditions ancestrales sont quant à eux façonnés artisanalement. C’est ce procédé-là précisément qui leur confère leur profondeur vibratoire et leur diversité harmonique.
La première étape de la fabrication est la confection de la « galette », ou du disque de métal formé de l’alliage désiré. La galette est ensuite chauffée à haute température jusqu’à devenir malléable. Elle est ensuite martelée jusqu’à obtenir la forme de bol que l’on connaît.
De la forme obtenue va dépendre la note et la fréquence émise par le bol une fois l’ouvrage terminé. Et oui, nul moyen d’anticiper quel sera le son émis par le bol une fois achevé. Ceci repose entièrement sur la magie du hasard et de la chance !
L’alliage de métaux et la température de l’embrasement détermineront l’apparence finale du bol. Certains bols ont des contours lisses, et d’autres laissent apparaitre des petites fossettes, vestiges des coups de marteau à tout jamais gravés dans le métal. La confection d’un bol nécessite parfois jusqu’à 10 heures de travail !
Certains seront ensuite gravés, et d’autres garderont leur apparence originelle.
Les 7 métaux associés aux 7 Chakras
En ce qui concerne les bols composés de 7 métaux, la tradition révèle que chaque métal utilisé renvoie à un chakra particulier. Un pourcentage plus élevé d’un métal en particulier au sein de l’alliage aura donc une incidence plus particulière sur le chakra correspondant.
- Le Chakra Racine, associé au Fer : situé au niveau des glandes surrénales, en dessous du pubis
- Le Chakra Sacré, associé à l’Argent: situé au niveau des gonades (ovaires et testicules)
- Le Chakra du Plexus, associé à l’Or : situé au niveau du pancréas
- Le Chakra du Coeur, associé au Cuivre : situé au niveau du Thymus
- Le Chakra de la Gorge, associé au Mercure : situé au niveau de la Thyroïde
- Le Chakra du 3ème oeil, associé à l’Etain : situé au niveau de la glande pituitaire et de l’hypophyse, entre les deux sourcils
- Le Chakra Couronne, associé au Plomb: situé au niveau de la glande pinéale et de l’épiphyse, au sommet du crâne
Si vous possédez un bol qui ne contient que 5 métaux (généralement l’argent et l’or en moins), pas de panique! Les fréquences des bols agiront tout de même sur l’ensemble de votre corps, aucun chakra ne sera laissé à l’abandon. Pour un travail plus approfondi sur un chakra en particulier, cela dit, il reste intéressant de se procurer un bol contenant les métaux recherchés correspondants.
Correspondance vibratoire des notes émises par le bol
Chaque note émise par les bols sera porteuse d’une fréquence particulière. Les chakras, eux aussi, émettent des vibrations et des fréquences spécifiques. Sachant cela, il est possible, en utilisant par exemple un bol dont la fréquence principale est en Do, de réaliser une correspondance directe avec le chakra racine, qui vibre aussi en Do. Grâce à ce bol en Do, il est alors possible d’agir plus spécifiquement sur ce chakra-là, grâce à l’effet de résonnance qui se met en place.
Voici un schéma illustrant les correspondances vibratoires entre les chakras et les différentes tonalités (notes) issus des bols:
Si nous parlons de tonalité principale c’est parce qu’il faut garder à l’esprit qu’un bol n’émet jamais qu’une seule note. Les bols tibétains sont tous, grâce à leur forme et à leurs compositions, capables d’émettre de nombreuses tonalités vibratoires. Grâce à cela, ils sont capables d’agir à plusieurs niveaux simultanément. C’est cette richesse harmonique qui fait du bol tibétain un des instruments les plus largement utilisés en sonothérapie.
Les différentes utilisations du bol tibétain
Il est tout à fait bénéfique de s’accompagner d’un bol tibétain lors d’un travail de méditation. En le faisant chanter ou sonner, nous bénéficions de l’ensemble de ses vibrations. Grâce à l’effet de résonnance, les impacts bénéfiques se coupleront alors à ceux générés naturellement par la méditation.
En sonothérapie, on utilise les bols lors de séances d’harmonisation des chakras ou pour accompagner un travail de guérison. Les séances peuvent se faire en individuel ou en groupe.
Pour en savoir plus sur la pratique du bol en elle-même, plusieurs articles « pratiques » devraient bientôt voir le jour ici. Patience ! 🙂